Réalisation de soi : L’appel de la vie

L'appel de la vie et la réalisation de soi
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« Si un peu de rêve est dangereux, ce qui en guérit, ce n’est pas moins de rêve, mais plus de rêve, mais tout le rêve. » Marcel Proust

Notre série de vidéos et d’articles dénommée « réalisation de soi » a pour but de vous faire découvrir les processus d’accomplissement de soi et les fondements sur lesquels reposent la structure en 12 étapes de notre programme d’accompagnement « le pouvoir de choisir ». Nous vous proposons aujourd’hui l’amplification d’un conte cheyenne Nuage d’avril extrait du magnifique livre d’Henri Gougaud l’arbre aux trésors.

Quand nos forces de vie frappent à notre porte pour briser le carcan dans lequel nous sommes limités, enfermés ; quand nos besoins et désirs les plus essentiels réclament l’ouverture de nouveaux champs de possibles, il nous est indispensable d’entendre l’appel de la vie de savoir par où et comment commencer.
Les récits, les mythes, les contes nous indiquent le chemin. Mais avant de mettre ce conte en résonnance de votre vie, nous vous invitons à noter sur un papier que vous conserverez, les réponses à ces 2 questions :

  • Quel est le rêve qui habite votre cœur ?
  • Quel est l’accomplissement qui vous rendrait fier et heureux ?

Il était une fois, dans une tribu souricière établie entre 4 rochers, parmi les buissons d’un flanc de colline, une jeune souris grise nommée Nuage-d ‘Avril. Elle n’était guère aimée : on l’estimait trop folle. En vérité, Nuage-d ’Avril était affligée d’un grave défaut. Elle entendait sans cesse un bruit vague, une rumeur confuse, une musique infiniment ténue que personne, sauf elle, ne percevait. De temps en temps, dans la paix des herbes, elle levait la patte devant son museau, et le regard soudain perdu au loin disait à ses compagnes :
Avez-vous entendu ?
Non, répondaient les autres. Quoi donc ?
Ce bruit joyeux, menu.
Tu rêves, ricanaient ses sœurs.
Nuage-d ‘Avril se taisait, mais n’en estimait pas moins, seule contre tous, que son bruit était indiscutable.

Nuage d’avril entend un bruit. Si vous mettez le début de cette histoire en résonnance avec votre vie, cela pose la question : Et vous, qu’entendez-vous dans votre for intérieur ? Quel est ce murmure qui revient régulièrement et qui vous incite à réaliser vos besoins, vos désirs et les richesses qui habitent votre cœur ?

Et puis d’où vient ce bruit ? Des promesses de votre enfance ? De vos aspirations les plus essentielles, les plus profondes ? De l’espérance d’avoir une vie qui vous ressemble ? Une vie à vous, une vie digne d’être vécue ?
L’entourage de Nuage d’avril n’entend rien et trouve notre souris bizarre, différente. Eh bien oui, vous êtes unique. Chacun d’entre vous a le défi mais aussi les ressources conscientes et inconscientes pour mettre au monde, à sa façon et selon ses spécificités, la joie, l’amour, le couple, sa fonction parentale, sa réussite professionnelle, en un mot sa vie. Alors Nuage-d ’avril tient bon, pour elle ce bruit est une réalité indiscutable. Ecoutons la suite.

Vint le jour où, durement moquée par ses voisines, elle se rebiffa et décida, pour prouver qu’elle n’était pas l’écervelée que l’on croyait, de dénicher enfin la source de ce bruit. Elle s’en fut donc, flairant l’air, vers la vallée d’où il semblait venir. Elle trotta longtemps, découvrit au-delà des ordinaires territoires de chasse des rochers inconnus, des pentes insoupçonnées, des pièges, des fondrières. Elle ne s’en soucia guère, exaltée qu’elle était par cette rumeur qui enflait, plus elle allait, et qui se faisait plus précise, plus chantante.  Après 3 jours de galop incessant elle parvint au pied d’un buisson touffu.

Notre souris part à la rencontre de ce bruit, elle ne ménage pas ses efforts, elle est déterminée comme nous devons l’être quand nous voulons réaliser nos buts.

Derrière ce buisson elle sentit là, présente, à portée de regard, la source même du bruit enfin atteinte. Le cœur battant, elle écarta du bout du museau les feuilles luisantes. Elle vit, et s’émerveilla. Un ruisseau bondissant parmi les rocs, scintillant et vif : voilà d’où venait la musique. Nuage-d‘Avril, éblouie, s’approcha du bord. Alors elle aperçut au milieu de l’eau, posée sur un caillou moussu, une grenouille. Elle salua avec respect cette créature inconnue.

Comme tu dois être heureuse de vivre environnée par cette rumeur délicieuse ! lui dit-elle. Je donnerais volontiers la moitié de mon temps d’existence pour me trouver à ton côté.

Nuage d’avril s’émerveille, elle est éblouie par ce lieu d’où venait la musique. Elle est dans cette situation qui peut être comparée, à cet instant provenant pour certains d’une rêverie, d’une rencontre, de situations pendant lesquelles nous nous sommes laissés aller à ressentir combien il serait bon, juste et joyeux de vivre comme nous le souhaitons.
Tu peux aisément me rejoindre, si tu le veux, lui répondit la grenouille Prends appui sur tes pattes de derrière et bondis aussi haut que possible. Tu retomberas infailliblement près de moi
En vérité ?
En vérité coassa la grenouille.

Nuage d’Avril planta donc fermement ses pattes de derrière dans l’herbe humide de la rive, pelotonna son train, bondit, mais aussitôt hurla, tomba, dans une gerbe d’écume, parmi les vagues, se débattit, implora secours, se démena, parvint, râlant et crachant, à prendre pied sur la rive opposée. Elle haleta un long moment, reprit vie et, grelottant d’indignation autant que de terreur.
J’ai failli me noyer ! cria-t-elle à l’impassible grenouille.
Ce n’est pas là l’important répondit l’autre.

Nuage-d’Avril scandalisée, se dressa, fulmina, brailla :

Il s’en est fallu d’un brin d’herbe que je ne meure, par ton inqualifiable traitrise et tu oses prétendre qu’il n’y a là rien de grave ?
J’ose le prétendre répondit l’autre. Car le seul fait qui vaille est de savoir si quelque chose t’est apparu, à l’instant où tu parvenais au plus haut de ce bond ridicule qui t’a conduit où tu es

J’y pense, dit-elle, tout à coup radoucie. J’ai vu en effet quelque chose que la peur de la mort et ma rage contre toi m’avaient fait oublier. J’ai vu, le temps d’un éclair, des taches blanches dans le soleil.
Voilà donc où tu dois aller, répondit la grenouille. Crois-en ma vieille expérience, je sais deviner les rares instants où se révèle clairement le but ultime des existences. Tu n’es venue sur terre que pour atteindre les taches blanches du soleil.
Nuage-d’Avril resta un long moment muet, puis hocha la tête. Cet animal bizarre avait mille fois raison. Elle n’avait jamais désiré que cela : atteindre les taches blanches du soleil. Comment avait-elle pu perdre cette évidence. »

Nuage d’avril a écouté les conseils de la grenouille et a fait le saut que réclamait son envie irrésistible de vivre en ce lieu. Comme elle, si nous voulons vivre la vie en cohérence avec nos besoins, nos désirs, nous devons aussi agir, là est notre responsabilité.
Et voilà que Nuage- d’avril se retrouve troublée, auto-fascinée par les difficultés qu’elle vient de rencontrer. Confrontée à ses peurs, elle n’a pas vu l’essentiel alors qu’elle désirait depuis toujours atteindre les taches blanches de la roue du soleil.

En résonance avec votre vie, il vous arrive parfois de craindre une démarche qui vous conduirait à recevoir l’aide, la méthode, les moyens qui vous permettraient de définir clairement vos objectifs et de bénéficier d’une mise en œuvre pertinente et efficace. Nous préférons nous défiler en prétendant nous en sortir un jour par nous-même, répétant ainsi en attendant les mêmes scénarios. C’est ignorer que bien souvent le problème est constitutif de nos modes de pensée et représentations. Et puis une dernière hésitation : est-ce que notre objectif est le bon ?
Tout cela m’évoque des passages d’entretiens que vous trouverez dans les témoignages. Regardons-en 2 par exemple.

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Témoignages Malika

Témoignages d’Arnaud

Pour cette personne, comme pour beaucoup d’autres, ce premier entretien a été décisif notamment en donnant la bonne orientation avec les objectifs qui lui correspondent.

Revenons un instant à Nuage d’avril.  Elle s’en fut donc droit devant elle, se demandant comment parvenir dans ce lieu inaccessible où elle devait aller.

Nous le voyons, il nous faut apprendre à écouter cet appel au plus profond de nous-même, à lui ouvrir les portes du possible, à cheminer vers ce qui habite notre cœur et qui nous invite à la réalisation de nos désirs, de nos rêves, que ceux-ci concernent l’accomplissement de la vie affective et de couple, être heureux en amour, réussir notre parentalité, notre évolution de carrière, notre création d’entreprise ou tout autre vœu, être libre, voyager, vivre dans l’abondance.

Mais comme Nuage d’avril, pour savoir comment parvenir à la réalisation de vos désirs, de vos rêves, de vous-même, il vous faut définir précisément vos objectifs, identifier les objections pour les contourner et accéder à vos talents, vos ressources, vos potentialités. C’est entre autres le but de notre accompagnement.

Vous vous savez concerné, intéressé. Rencontrons-nous, faisons connaissance. Venez nous confier vos désirs, vos besoins, vos objectifs, vos projets, vos rêves.

Dès maintenant, cliquez ici et remplissez le formulaire afin de recevoir un bon d’entretien gratuit pour une séance de découverte d’une heure. Dans de prochaines vidéos, vous découvrirez à travers les 3 fonctions décrites par Georges Dumézil comment définir vos objectifs, mettre en œuvre des processus de réalisation de soi et vivre la vie que vous désirez.

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